Tout ce qu’il faut savoir sur le rachat de crédit
Rédigé par Erudist -Comment sortir de cette situation difficile ?
Le rachat de crédit : la solution la plus rapide et efficace pour les personnes surendettées ou simplement mal endettées. Ce prêt connu sous l’appellation « rachat de crédit », consiste à regrouper l’ensemble de vos prêts en un seul pour diminuer significativement le montant de vos mensualités. Cet unique remboursement est alors rééchelonné et défini en fonction de vos capacités financières.Une méthode qui permet de retrouver un taux d’endettement adapté à vos moyens. Avec des diminutions de mensualités de remboursement pouvant aller jusqu’à 60%, vous pouvez enfin retrouver une certaine sérénité, voire épargner ou encore investir.
Crédits immobiliers, à la consommation, dettes personnelles… Comme toutes les classifications de crédits sont prises en compte, le rachat de crédit peut constituer une bonne initiative pour vous débarrasser des vos crédits les plus coûteux, comme vos comptes revolving par exemple, même si vous n’êtes pas en situation de surendettement.
L’intérêt de passer par un courtier:
Mais pour obtenir votre rachat de crédit, s’adresser directement aux établissements financiers s’avère généralement très fastidieux. En effet, votre dossier doit être parfaitement complet, avec des demandes d’informations et de documents qui varient selon les établissements, et des critères d’acceptation de votre dossier qui varient également de façon assez sensibles.La solution d’un courtier en rachat de crédit est donc la plus intéressante. En effet, cet organisme :
- vous aide à établir les démarches administratives.
- grâce à son expérience, identifie très vite auprès de quel établissement votre profil correspond le mieux.
- grâce à son volume d’affaires, obtient des conditions généralement plus avantageuses que le particulier seul.
Surtout, le courtier en rachat de crédit ne perçoit aucune rémunération de votre part : il n’est rémunéré que par les organismes financiers, et seulement si la solution qu’il vous trouve vous convient et que vous y souscrivez. Donc rien à perdre et tout à gagner !
La solution d’Etat, fastidieuse et incertaine:
L’autre solution consiste à déposer un dossier auprès de la Commission Départementale de Surendettement de votre département.Ce dossier est d’abord étudié par la Banque De France, qui les accepte à 92%, puis traité par la commission de votre département, qui choisit soit, dans environ 80% des cas, une procédure de rééchelonnement classique des dettes, et dans 20% des cas une procédure dite de « rétablissement personnel », pour les situations jugées irrécupérables. Pour cette dernière, c’est alors un juge qui décide soit d’un plan de redressement (dont la durée ne peut dépasser dix ans) si la liquidation peut être évitée, soit d’une clôture sans liquidation mais avec effacement des dettes lorsque l’actif est très faible, soit d’une liquidation avec effacement total des dettes mais vente de tous les actifs. Et qui décide du calcul du « reste à vivre », c’est-à-dire la somme laissée chaque mois à la personne surendettée.
Vous l’avez compris, se tourner vers cette solution d’Etat est donc une démarche longue, fastidieuse, et hasardeuse tant les différences sont énormes sur votre vie selon que votre dossier aboutisse à une simple procédure de rééchelonnement, ou à une procédure de rétablissement personnel, avec ou sans liquidation. Surtout qu’il est difficile de réaliser un pronostic de résultat sur un dossier tant les différences de traitement sont nombreuses selon les personnes et les régions.
Les Commissions Départementales de Surendettement critiquées par la Cour des Comptes:
En effet, la Cour des Comptes, dans son rapport de février 2010 intitulé « La lutte contre le surendettement des particuliers : une politique publique incomplète et insuffisamment pilotée » ; a ainsi relevé « des différences sensibles de pratiques non justifiées » entre les Commissions Départementales. Un dossier déposé à Chambéry a ainsi 10 fois plus de chances d’être accepté qu’à Nice, sans aucune raison justifiant cet écart.Pire : la Cour des Comptes constate des écarts allant jusqu’à 300 € par mois dans le reste à vivre laissé au surendetté selon les Commissions, sans aucun lien avec le coût de la vie locale des départements. Elle souligne ainsi logiquement que ces distorsions font peser « des soupçons d’inégalité ou d’iniquité sur l’ensemble du système ». En conclusion, vous l’avez compris, mieux vaut éviter la solution des Commission de Surendettement si l’on n’a pas encore tenté la solution du rachat de crédit.
D’autant que le dépôt d’un dossier en Commission de Surendettement empêche la souscription à tout nouveau crédit, y compris à un crédit dit de restructuration de la dette ! Mieux vaut donc ne le faire qu’en TOUT DERNIER RECOURS.